Extrait de « Décodez votre sexualité » , paru en mai 2007 aux éditions Souffle d’Or. Philippe Lévy – EDB Lyon.
Notre organisme humain (psyché, cerveau, organes) utilise neuf langages différents pour s’exprimer et percevoir des informations.
Chaque langue apporte des avantages et des limites. En les comprenant et en les utilisant consciemment, vous aurez neuf occasions de décoder et de comprendre votre inconscient biologique.
1. VRAI LANGUE
Ce langage a lieu dans la réalité. En étudiant le composant réel, nous comprendrons les éléments de notre puzzle inconscient. En apprenant à observer attentivement notre réalité de vie, ce qui nous entoure, ce qui fonde nos actions quotidiennes, nous obtiendrons beaucoup d’informations sur nous-mêmes. Nous appelons ces connexions entre cette réalité et nos synchronicités inconscientes… même s’il est parfois difficile de les montrer. Le vrai langage est celui que nous percevons concrètement avec nos 5 sens, avec le minimum de filtre mental, de distorsions ou d’interprétations possibles. Ce langage est accessible avec des questions factuelles :
– Que s’est-il vraiment passé?
– Quand a-t-il eu lieu ?
– Où était?
– Avec qui?
– Qu’avez-vous dit exactement ?
– Que t’a-t-il dit précisément ?
– Quel est le nom de cette rue ?
– Quelle est la marque de cette voiture ?
– Dans quelle pièce l’eau a-t-elle coulé ?
– Quelle est ta profession?
2. LANGUE BIOLOGIQUE
Proche du langage réel, il renvoie à une autre réalité, celle de notre biologie. Analyses biologiques, diagnostics, tests médicaux, etc. Ils en sont l’expression. Parfois, c’est une langue dispersée. Un « membres blessés » devrait préciser : où ? A droite ou à gauche ? Quand avez-vous mal? Etc.
Concernant ces deux premiers langages, les données sont toujours mesurables, quantifiables et précises. Les deux langues ont des avantages et des inconvénients similaires.
avantage
En décrivant ce qui m’est extérieur, j’évite de m’identifier à mon état d’esprit. Cet exercice de description me donne une certaine clarté d’esprit. Si, par exemple, je suis obsédé par une maladie, je verrai le médecin qui me l’explique de manière statistique, en décrivant les symptômes référencés.
Se sentir reconnu et compris me calme.
Si je me rends compte que mon malaise est lié à la construction d’un pylône à haute tension près de chez moi, les faits sont clairs et je comprends la cause de mes symptômes. Quand il y a un problème, j’ai besoin d’inspecter la réalité. C’est ce qui me permettra de trouver les solutions appropriées. J’aime étudier des faits concrets.
Désavantages
L’inconvénient de ces deux langages est qu’ils peuvent nous tromper avec l’apparition d’événements. Le problème c’est l’autre… alors, je ne dois rien remettre en question.
Cette maladie est cataloguée donc je connais déjà le contenu de mon avenir. Il me reste 6 mois à vivre… Je suis piégé par le diagnostic. Avant, comme je ne le savais pas, je pouvais vivre avec espoir. Maintenant tout est perdu.
C’est peut-être la faute du pylône haute tension mais peut-être n’a-t-il jamais fonctionné !
C’est alors que je me retrouve soumis, immergé dans cette réalité extérieure. Ce langage peut empêcher le contact avec le ressentiment puisqu’il n’est qu’une description externe et peut conduire à une rigidité psychologique. Au-delà des faits, cela ne nous intéresse pas. Tout ce qui est irrationnel n’a pas le droit d’exister…
Pour vous former à ces deux langues :
Différencier les faits de leurs interprétations.
Vérifiez les informations. Ce ne sont peut-être que des rumeurs…
Ne pensez pas que quelqu’un est détenteur de la vérité à cause de son âge, de son statut ou parce qu’il a un titre. Être capable de remettre en question les choses autant que nécessaire.
Faites l’expérience des choses par vous-même.
Ne vous laissez pas entraîner par des mots compliqués ou une certaine terminologie. Vérifiez sa signification.
3. LANGAGE IRRATIONNEL
Ce langage n’est par définition ni logique ni réflexif. C’est une association d’idées apparemment dénuée de sens. Ce langage est à la fois celui de la créativité et celui du non-sens. C’est à travers ce langage que nous pouvons comprendre nos souvenirs, nos conflits, nos adaptations. Elle est propre à chaque individu, sauf si deux individus ont le même historique conflictuel.
Si je dis « rose » qu’en pensez-vous ?… vert, ah, douleur, rupture, vitesse… C’est quelque chose d’irrationnel. Désormais, après un entretien personnel, une personne pourra vous dire : « Après une pause difficile, j’ai pris la voiture, j’ai dérapé dans un ravin, à côté d’un champ de roses. Et quand je suis sorti de la voiture, les orties m’ont piqué. » L’incohérence du principe prend tout son sens dans le contexte d’un souvenir traumatique.
avantage
Ce langage est un point d’entrée rapide et efficace qui nous permet d’accéder à notre inconscient biologique. Les prédicats biologiques sont des éléments de ce langage (je n’en peux plus – système rénal, c’est la goutte d’eau – système digestif, je suis à la hauteur – tête, système nerveux). Même si vous essayez d’être totalement rationnel, il y aura toujours des éléments irrationnels qui émergeront alors que votre inconscient cherche constamment à s’exprimer et à se libérer. Cette langue est aussi une porte d’entrée vers les conflits transgénérationnels.
Désavantages
Très souvent, l’irrationnel est insupportable et nous essayons de le justifier à tout prix. Ce langage est source de confusion mentale et d’absence de référents. « Parce que je suis désolé, c’est vrai » pourrait résumer la base de ce langage et où il peut nous mener. Combien de personnes accordent plus d’importance à la vision des autres qu’à la leur ?! Cette langue est pleine de fausses réalités, croyances, superstitions, rumeurs. En général, si j’ai eu deux fois la même mauvaise expérience dans un certain contexte, j’aurai tendance à créer une conclusion négative en tant que généralité, ce qui devient totalement irrationnel.
Pour vous entraîner à ce langage :
Vous permettre de vous associer librement, sans censure, à tous les mots qui vous viennent. Ou vous obtiendrez des mots logiques qui font référence à votre espace culturel, intellectuel ou familial. Ou, vous obtiendrez des mots illogiques qui se réfèrent à des souvenirs et des conflits. D’après mon expérience, le don de créativité dans ce domaine est souvent une adaptation métaphorique au conflit.
4. LANGAGE SYMBOLIQUE
« Le monde est un immense livre d’images. Images rassurantes quand on a la conviction qu’elles témoignent de ce que l’on appelle la réalité, images dérangeantes quand on croit qu’elles n’expriment qu’une apparence, images prodigieuses quand l’esprit les rend transparentes et qui nous conduisent, étonnés, sur l’autre rive de la réalité » Georges Romey.
Le langage symbolique est lié à l’inconscient collectif et culturel ; certains éléments constitutifs semblent être similaires à un grand nombre de personnes. Alors que le langage irrationnel n’appartient qu’à un seul individu, le langage symbolique appartient à plusieurs personnes.
Certaines valeurs reconnues par tous ont une portée précise mais symbolique : l’indépendance du chat, un chat noir comme porteur de malchance, etc. Cette réalité renvoie à une mémoire culturelle, historique, géographique, sociale ou familiale. Ainsi, des centaines d’images/symboles relient le visible à l’invisible, dans toutes les cultures. L’image précède la langue qui précède l’écriture qui précède la grammaire.
Le cerveau du bébé a perçu des millions d’images avant de pouvoir leur ajouter des mots ou des phrases. Des millions de scènes viennent de nos ancêtres sans que nous puissions juxtaposer d’autres mots. Cependant, mon expérience thérapeutique me montre son accessibilité au quotidien.
Il n’y a pas de symboles isolés mais plutôt une organisation symbolique qu’il faut déchiffrer, à l’image de nos réseaux de neurones. L’interprétation des mythes, des cultures et des coutumes des différentes civilisations nous a permis de traduire de nombreux symboles. Seule l’expérience personnelle contribue à une meilleure compréhension de ce merveilleux domaine.
Une scène symbolique est interprétée à travers des similitudes et des associations d’images. Je rêve d’un homme plus âgé, barbu et qui fume la pipe, assis dans un fauteuil rouge. Fauteuil, homme, vieillesse, pipe, rouge et barbe sont des éléments qui ont pour moi des références précises.
Quels sont? Quels sont les liens entre eux ? La scène est-elle statique ou dynamique ? Quelle est mon impression générale après ce rêve ? Agréable, inconfortable, dérangeant…? En répondant à toutes ces questions, je pourrai accéder à une nouvelle clé de mon histoire.
On peut classer les symboles en plusieurs familles : couleurs, minéraux, animaux, personnages, pièces, formes, étoiles, noms, éléments de la nature, mouvements, etc.
Si on prend le mot « rose », il peut représenter symboliquement l’amour, la passion mais aussi l’enfance, la jeunesse, le début, la frivolité…
De même que vous avez compris les passerelles entre le Réel et le Biologique, il en va de même entre l’Irrationnel et le Symbolique. Les limites qui séparent les deux notions sont subtiles et délicates à différencier. Pour utiliser le langage symbolique, il est nécessaire d’avoir quelques connaissances dans des domaines tels que l’histoire des religions, l’ésotérisme chrétien, juif, arabe, hindou, amérindien, etc. Enquêter sur le symbolisme auquel nous appartenons culturellement permet à des symboles significatifs d’émerger.
Découvrir et comprendre ces symboles peut ouvrir des horizons pertinents liés à des étapes importantes de notre vie psychique et de notre développement essentiel. Pour cela, je vous renvoie aux travaux de Carl Jung, Annick de Souzenelle et George Romey.
avantage
L’avantage de ce langage est qu’il permet de se connecter à quelque chose de plus important, de plus grand que soi. C’est une immense source de culture personnelle et transpersonnelle qui ne nécessite que notre motivation pour l’approfondir et l’exploiter pleinement.
Cette culture est souvent associée au monde du Marketing et de la publicité. Ce langage nous aide à comprendre nos goûts et nos aversions. Cela nous permet d’explorer ce que nous gardons de notre culture même lorsque nous pensons que nous n’en faisons pas partie.
Désavantages
Les inconvénients rappellent ceux du langage irrationnel puisque la tentation d’utiliser un langage symbolique pour justifier notre malaise est plus grande que de faire un travail efficace d’introspection.
Les superstitions et les croyances peuvent inhiber ou entraver le travail d’exploration personnelle. Se référer à une interprétation littéraire plutôt qu’à une découverte de soi…
Exemples de langage irrationnel et symbolique
J’ai le parfum Chanel n°5
je n’aime pas la bière
j’ai adoré un tel film
je déteste cet acteur
Le rêve que j’aimerais réaliser est…
Mon dernier rêve était…
Pour s’entraîner à analyser ces symboles, il suffit de se poser quelques questions :
Qu’est-ce qui me tracasse ?
Si j’imagine que cette personne ou cet objet est contre moi, qu’est-ce que je ressens ?
Si je pouvais avoir ça en abondance, que m’arriverait-il ?
Que représente pour moi chacun des éléments qui composent la scène ? Vous pouvez également analyser et ressentir vos rêves, vos désirs, vos goûts et dégoûts, les métaphores que vous utilisez, etc.
5. LANGAGE SÉMANTIQUE
Qu’est-ce que la sémantique ? C’est la science qui étudie le sens des mots.
« Chaque mot répond par sa forme et son son à une image personnelle pour chaque lecteur – révélatrice de son passé, de sa culture, de son cadre de vie, de sa société – comment en voir le contenu objectif, absolu ? Comment dépouiller le mot de la couleur avec laquelle on l’enveloppe à notre guise ? »
Yves Monin (le langage des oiseaux)
Gardez à l’esprit que chaque signe linguistique a deux faces :
1.- Le signifiant ou la partie matérielle du signe
2.- Le sens ou l’image mentale que le signifiant suggère.
Cette langue est la langue des mots au sens littéral. Ce sont des mots dans les mots . Notre cerveau enregistre les mots, leur double sens et leurs similitudes. Voici quelques exemples:
- « J’ai mangé un marron , cette vie est dégoûtante »
- « Chez moi, c’est courant de faire ça »
- « Il est toujours en train de végéter »
- « Je fais ça pour réchauffer ma famille »
- « La maison est un fardeau pour moi »
- « Je ne suis pas à la hauteur dans cette situation »
- « Je suis un destoyer avec moi-même »
- « Je suis toujours trop occupé pour lire »
- « Il rentre toujours à la maison quand il tonne »
- « Je vais toujours comme une moto » ; « Je vais toujours avec le turbo allumé » (patients ayant des problèmes de thyroïde )
- « Je vis en situation de noyade » (problèmes pulmonaires)
Étymologie de certains noms
Incarna -> réincarnation
Amparo -> Je suis la protection de ma famille
Solitude -> j’aime vivre seul
Dolores, Éclairée, Secours, Pau, Angoisse, Perpétuelle, Paix
Aube -> à l’aube
Slip Linguae
C’est un animal berger (allemand)
Il y a eu deux morts dans les funérailles d’aujourd’hui (fermeture)
Les attentats sont des accidents (un lapsus de notre premier ministre, que voulait-il dire ?
Dans un match de rugby, le commentateur dit : « pour les cochons ce coup de pied est difficile (pour les gauchers)
Inversion de syllabe
Chacarer et sculpter ! (Tais-toi et écoute!)
La séparation des mots
- Je vis dans le présent : l’heure
- C’est maudit : mal dit
avantage
Ce langage nous permet d’enrichir notre écoute relationnelle, de ne pas être naïf face aux contradictions, aux lapsus, aux expressions et à notre inconscient par rapport à ce que nous voulions dire ou ne pas dire. Il nous invite à découvrir d’autres sens d’un texte ou d’une expression.
Désavantages
Les mots ouvrent de nouveaux indices ou secteurs de notre inconscient, mais soyons prudents car la connaissance ne suffit pas à débloquer nos conflits. Une carte d’Espagne ne nous dispense pas d’entreprendre le voyage. Il en va de même avec notre inconscient…
Pour vous entraîner à ce langage :
Écoutez et laissez les mots résonner en vous, surtout ceux que nous entendons à peine. Répétez-les à voix haute plusieurs fois et réécoutez les mots…
6. LANGUE VIRTUELLE
Ce langage m’est apparu évident et important à considérer après avoir écouté mes jeunes patients et mes propres enfants. L’univers du livre, de la télévision, de l’informatique, du cinéma est si proche de la réalité qu’il peut induire des chocs et des constructions psychiques particulières.
Pour l’adulte, ce langage virtuel peut être le lien entre une illusion, un rêve et la réalité. Ce langage peut également instiller des croyances et de fausses réalités. « Si c’est dit à la télévision, c’est vrai. » Cette langue détermine différents publics et génère une culture particulière. Je trouve souvent qu’il est illusoire de couper avec, ou de forcer nos enfants à couper avec. Certaines pauses sont saines, notamment dans les moments où l’on se sent intérieurement plus fragile, vulnérable, perméable.
avantage
Ce langage propose une grande quantité d’informations en très peu de temps. Elle peut nous inciter à observer les raisons de nos attirances et de nos réticences envers certains mots ou images.
Il nous met en contact avec différentes cultures, parfois même au niveau planétaire. Cela nous aide à créer des liens avec les gens.
Désavantages
Ce langage peut nous faire confondre le virtuel avec le réel. Il nous plonge dans l’illusion du lien.
Faire en sorte que la télévision s’occupe de nos enfants les transforme en spectateurs plutôt qu’en acteurs, plus passifs qu’actifs par rapport à leur environnement.
Pour vous entraîner à ce langage :
Nous sommes tellement stimulés partout par les composantes de cette langue qu’il est difficile de ne pas la trouver et de commencer à la maîtriser même sans s’en rendre compte.
Rester informé, changer de chaîne, est un moyen de se former : TV, radio, internet, journaux, cinéma…
Remarque : il est parfois difficile de différencier les langages symboliques, irrationnels et virtuels. Quand j’analyse un film ou un reportage, qu’est-ce qui m’a dérangé ? Les éléments réels du film ? La salle de cinéma? Le scénario? Les acteurs?
7. LANGAGE CORPOREL
Le langage corporel est la façon dont le corps est structuré et organisé dès la naissance et probablement in utero. La bioénergie en parle beaucoup, sous l’égide des travaux de W. Reich, A. Lowen, et d’autres thérapeutes et chercheurs. Ces approches s’intéressent à la posturologie, aux chaînes musculaires, aux fascias ou à certaines techniques ostéo-articulaires, à l’énergie chinoise, etc., elles mettent à jour l’armure que le corps s’est construite pour se défendre et s’adapter aux stress affectifs, relationnels ou sociaux.
Une cuirasse est comme une enveloppe dure et imperméable qui désensibilise notre corps. C’est l’expression d’un blocage émotionnel et de certaines sensations. Selon le type de conflit auquel il est lié et l’âge auquel il se forme, les muscles de certaines parties du corps se contractent et se durcissent.
La cuirasse pelvienne bloque la libre circulation du bassin et des organes génitaux, et donc, notre vitalité.
La cuirasse abdominale est liée au besoin de contrôler, de retenir et aux sensations de vide.
La cuirasse thoracique est une cuirasse protectrice, elle se manifeste par une respiration bloquée et une colonne vertébrale rigide ; l’individu devient rigide pour ne pas souffrir. Il a un nœud sur la poitrine.
L’armure de la tête cache certaines émotions telles que la tristesse, la colère ou la terreur ; les muscles du cou, des pommettes, de la bouche et des yeux se resserrent.
A ces boucliers élémentaires s’ajoutent ceux liés aux identifications comportementales ou posturales. Citons l’armure parentale (nous ressemblons physiquement à nos parents), l’armure de groupe (phénomène de modes, rituels), l’armure d’apparence (besoin d’exister selon le regard de l’autre) et l’armure sociale liée au conformisme, à quoi est socialement acceptable.
On peut en déduire que le corps est un milieu qui s’exprime en permanence dans sa structure, ses masses musculaires, la répartition des tensions, les différentes couleurs de peau, la position des grains, les formes du visage, les ongles, etc.
Chaque fois que nous bougeons notre corps ou que quelqu’un nous touche de multiples façons – amicale, sociale, sensorielle ou thérapeutique – certains souvenirs peuvent nous réveiller et nous perturber. Ainsi, en agissant sur le corps, nous agissons également sur le cerveau et l’inconscient. De nombreuses techniques de médiation corporelle permettent aux patients de contacter les ressentiments et de se libérer. Tout ce qui affecte notre corps fait partie de notre réalité inconsciente.
avantage
Ce langage vous invite à prendre conscience de vous-même au niveau de votre dynamique corporelle : mouvement, statique, posture, respiration. Elle implique une présence dans votre corps en tant qu’interface entre le moi psychique et le moi biologique et corporel. Fournit des informations pertinentes concernant la construction psychique personnelle. Cela permet d’augmenter le ressentiment.
Désavantages
Cette langue nécessite une certaine culture pour éviter les stéréotypes. Sinon, cela équivaudrait à agir devant quelqu’un sur la base d’hypothèses de compréhension que nous n’avons pas vérifiées.
Pour vous entraîner à ce langage :
Toute pratique corporelle peut nous aider à appréhender ce langage : danse, mouvements spontanés…
Observer et s’entraîner, c’est le meilleur apprentissage : observer les gestes automatiques, les positions par rapport à ce qui se dit…
8. LANGUE NUMÉRIQUE
Ce langage nous fait comprendre les nombres. Cette réalité numérique est très présente dans notre inconscient. Il est inscrit de manière très précise. Le numéro de guilde peut nous amener dans une réalité spécifique. Notre date de naissance peut faire écho à notre arbre généalogique. Les décès après la naissance peuvent signifier certains programmes conflictuels au niveau transgénérationnel. Les dates de naissance et de conception peuvent indiquer un œdipe atypique (le couché, troubles amoureux, selon Salomon Sellam).
Les travaux de Marc Fréchet sur les cycles cellulaires mémorisés nous plongent pleinement dans le langage numérique.
Voici quelques aspects :
Cycle d’autonomie
Ce grand concept de biodécodage nous permet de mieux comprendre certains événements de notre vie. Tout d’abord, déterminons le moment où nous nous sommes séparés de nos parents, où nous avons pris notre indépendance financière, ou encore où nous avons créé notre propre famille. Il est généralement établi entre 19 et 25 ans. Cette phase d’indépendance correspond à une renaissance. Y compris traverser certaines difficultés entre la naissance et la prise réelle d’autonomie.
Par exemple, Patrick est devenu indépendant à 20 ans. À 5 ans, il perd son père dans un accident de voiture. A 25 ans, Patrick est profondément blessé par une rupture conjugale, sa femme est partie avec son meilleur ami. A 45 ans, il perd son emploi car son poste est attribué à son meilleur ami.
Ce langage permet de comprendre que certaines situations de la vie arrivent avec un certain ordre et répondent à une logique spécifique. En établissant des cycles cellulaires mémorisés, nous donnons un sens à notre passé lié à notre présent. Quant à notre avenir, il nous montrera si nos conflits ont été résolus ou non…
Le deuxième, le troisième, le quatrième, le cinquième :
Si vous prenez une corde de guitare, la serrez et la faites vibrer, vous obtiendrez un son spécifique. Si vous divisez cette même corde en deux, vous obtiendrez ce même son mais une octave plus haut.
En lisant une lettre écrite par son compagnon, Aline, 24 ans, tombe dans un grand désarroi et met fin à ses jours. Cependant, son partenaire n’a évoqué ni la rupture ni l’échec de la relation. En fait, Aline a déclenché un événement très précis. Quand elle avait 12 ans, son père lui a envoyé une lettre disant qu’il ne la verrait que sporadiquement.
Cet exemple illustre que l’on peut trouver des conflits majeurs en divisant l’âge concerné en 2, 3, 4 ou 5.
Les mois de grossesse peuvent être accentués par des événements précis qui peuvent être revécus dans le mois correspondant après la naissance. Si le 3ème mois de grossesse a été riche en conflits, le 3ème mois après la naissance peut être vécu dans un climat de peur et de vulnérabilité.
Les pressions importantes sur le fœtus au cours du 8e mois de grossesse peuvent se manifester sous forme de peur ou de dépression au 8e mois après la naissance.
Selon que vous soyez né 1er, 2e ou 3e en position dans votre confrérie, vous pourrez trouver l’importance de cet ordre dans votre histoire et vos relations avec les autres. Les personnes nées dans le même ordre de fraternité se sentiront en affinité et se comprendront mieux dans leurs problèmes. Un père aura plus d’affinités avec le fils du même ordre de fraternité que lui et pourra avoir des conflits avec un fils d’un ordre différent.
Les positions 1-4-7, 2-5-8, 3-6-9 sont similaires.
1 2 3
4 5 6
7 8 9
L’ordre de naissance est confus ou périmé s’il y a eu une fausse couche ou un avortement planifié. Les organisations transgénérationnelles s’éclairent de ces rangs de fraternité.
Comme nous l’avons vu, différents âges de la vie peuvent évoquer des souvenirs spécifiques. Il en va de même avec le numéro de la rue, la plaque d’immatriculation, la pièce, etc. Les paramètres biologiques indiquent également des nombres : marqueurs biologiques, tests sanguins, taux de cholestérol, etc. Tout cela est intéressant à découvrir.
avantage
Ce langage nous permet d’accéder à des informations de premier ordre qui agissent avec une logique surprenante. Il fait ressortir toute la richesse et la cohérence du langage biologique.
Le hasard n’existe pas et cette logique des chiffres le prouve dans bien des situations. Accéder ainsi à notre arbre généalogique est une source de connaissance supplémentaire.
Désavantages
Parfois ces calculs ne fonctionnent pas bien et il est important de les relativiser. Par exemple, lorsque le moment d’autonomie n’est pas clair, il est impossible d’utiliser ce cycle de calcul. Et, comme pour les autres langages, idem pour éviter… le fait d’utiliser ces chiffres pour justifier un échec au lieu de le débloquer.
Pour vous entraîner à ce langage :
Étudier et rechercher la date de décès, de naissance, de conception (environ 9 mois avant la naissance) dans notre arbre transgénérationnel nous permet de déterminer nos relations inconscientes avec nos ancêtres.
Étudiez notre histoire de vie et les cycles biologiques mémorisés.
Réalisez tous les chiffres de votre vie en particulier lorsqu’ils se répètent.
9. LANGUE TRANSGÉNÉRATIONNELLE
On peut observer qu’un nombre circonscrit de personnes appartenant à un système sont soumises à des forces inconscientes qui les amènent à se comporter, à parler, à faire des choix, à vivre d’une certaine manière. Le niveau familial : Il se caractérise par des expressions et des phrases qui, au sein de la famille, ont une signification particulière et concrète, soit parce qu’elles proviennent d’une tradition, soit parce qu’elles sont issues d’expressions curieuses des enfants lorsqu’ils apprennent à parler.
Ce langage correspond à notre ressentiment biologique au sein de notre famille. Lorsque nous sommes chez nos parents ou à une fête de famille, nous revivons souvent des comportements automatiques. Avez-vous remarqué à quel point votre voix change lorsque vous parlez à votre mère ou à votre père ? Jouez-vous le rôle d’un bébé, d’un enfant, d’un adulte, d’un père ou d’un grand-père ?
Cette langue est l’occasion de vérifier ce qui a vraiment changé dans votre situation familiale.
Le langage familial est conditionné par le groupe social et culturel dans lequel s’insère une certaine famille et par la mentalité de ses membres, qui leur font accepter ou rejeter les usages linguistiques.
En général, dans la langue familiale, on utilise le niveau familier, qui est celui qui utilise le plus grand nombre de locuteurs, mais dans chaque famille il y a une langue spécifique. Nous pratiquons tous ce niveau de langage dans nos relations quotidiennes, par exemple, lorsque nous discutons avec une personne avec qui nous avons suffisamment confiance. Il se caractérise par la richesse et la variété des mots :
- Maintenant, maintenant, maintenant
- Tout, tout, complet,
Dans la sphère systémique, on observe la présence du langage :
Exclusions : tout ce qui est exclu ( langue , pays, religion, idéologie , dons artistiques ou intellectuels, personnes, enfants, etc.) est appelé à être ré-inclus 2, 3, 4 générations plus tard. C’est entre autres le problème des secrets. Il existe de nombreuses possibilités d’exclusion au sein des problèmes de deuil, problèmes dérivés d’actes inqualifiables, incestes, naissances illégitimes, adultères, suicides, meurtres, condamnations par la justice, maladies mentales, certaines maladies comme la tuberculose, l’alcoolisme, etc.
Tout ce qui n’était pas lié à travers une reconnaissance, en un mot , un rendez-vous, risque de continuer à errer au sein du système familial ou de l’entreprise, sous la forme d’un « fantôme », d’une « perturbation amorphe.
Les malédictions. Le « mauvais-dire » de soi ou de quelqu’un conduit, plus ou moins en peu de temps, à manifester dans son propre corps les « mauvais-dire », au sein du corps de celui qui les a dit ou de celui d’un de ses descendants. Vous maudissez quelqu’un en disant ou en lui faisant ressentir :
- « C’est de ta faute si j’ai épousé ton père »,
- « Si tu n’étais pas né, j’aurais réussi ma carrière »,
- « Si ton père est parti, c’est à cause de toi »,
- « Tu es comme ton oncle, tu vas finir à l’asile »,
- « D’ailleurs, en premier lieu, tu n’es pas un enfant désiré »,
Ou une autre version :
- « C’est un accident », en référence à un enfant conçu ou lorsqu’il s’agit d’un accident dans lequel un enfant décède, dites au survivant :
- « J’aurais préféré que tu sois le seul à mourir » … et toutes les autres formes de malédictions.
Il y a beaucoup de malédictions dans les problèmes de liens et de séparation, les divorces. Une forme subtile de malédiction consiste à dire au fils tant de mauvaises choses sur son père, ou sur sa mère, que la part de lui qui vient du père ou de la mère « maudite » est nécessairement vécue comme un mal absolu.
La reconnaissance d’une malédiction permet de passer à une bénédiction : « bénédiction », « bien-dire », dire bien.
Situations complexes et confuses. Ils sont souvent le résultat de problèmes préexistants. Une confusion est la situation dans laquelle se trouve une personne lorsque la langue familière n’est pas claire et au contraire elle est expressément confondue pour ne pas être justifiée. Par exemple, une personne est identifiée à une autre personne, à un ancêtre, un fils décédé, un bourreau, une victime, une personne disparue, un blessé, une cause d’accident, un héros, un malade mental, un jumeau décédé, etc. Beaucoup pensent à une similitude sans le dire.
Un autre type de situation de confusion dans la famille est lorsque les membres d’une famille ne se parlent pas directement, bien que s’ils le font avec des tiers, les enfants sont utilisés comme intermédiaires ou pour exprimer des critiques à l’égard du conjoint.
Les lois de la famille : dans une famille il y a des lois éthiques et morales. Nous ne connaissons pas toutes ces lois, mais l’héritage culturel familial que nos ancêtres nous ont laissé, nous permet d’entrer en contact avec eux. Certaines lois sur la famille sont :
- « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que les autres te fassent. »
- « L’espace de votre voisin commence là où le vôtre se termine »
Les paradigmes désastreux. Ce sont des façons de penser qui ne peuvent conduire qu’au pire. Pour donner un exemple caricatural, la personne qui dit : » Puisque mon passé était terrible, mon présent ne peut être que mauvais et mon avenir encore pire ! « , pourrait peut-être s’imposer comme un expert dans l’art du malheur et difficilement Vous pourrez accepter votre vie comme pleine de bonheur. Il en va de même avec les personnes qui croient que le mal que quelqu’un leur a fait détermine leur état d’angoisse ou de stress.
Ce n’est pas le mal qui vous a été fait qui détermine votre malheur, mais ce que vous en faites.
L’expérience montre que lorsque les grands-parents ont vécu un traumatisme sans pouvoir « digérer » (nous dirions « élaborer »), les parents « psychologisent » le traumatisme et leurs enfants le somatisent sous forme de troubles plus ou moins graves.
Quelques exemples : il n’est pas rare de voir un enfant porter la colère et le verbiage de ses grands-parents, voire de ses arrière-grands-parents, c’est-à-dire des parents de ses grands-parents, ce qui peut entraîner des problèmes de foie, des allergies inexpliquées, voire du diabète (conflit entre deux grands-mères).
Exemple : une femme ne s’est jamais remise de la perte de son mari pendant la guerre civile. Trois générations plus tard, sa petite-fille est incapable de fonder un foyer. Chaque fois qu’elle réussit à démarrer une relation pour une raison quelconque, elle le quitte, comme si elle le renvoyait ailleurs.
Une constante transgénérationnelle qu’il est important de considérer : on épouse un conjoint dont la famille est le reflet de la propre famille de l’autre ; c’est une sorte d’effet miroir, ceci dans l’espoir de libérer le système . Là, deux manières de parler se rejoignent, de communiquer verbalement et non verbalement qui peuvent être très différentes et prêter à confusion.
avantage
Ce langage permet de mieux voir sa place dans la hiérarchie familiale et transgénérationnelle.
Comment les membres de votre famille ont-ils résolu les problèmes similaires que vous rencontrez aujourd’hui ? Quels étaient les métiers, les comportements, les partenaires de nos ancêtres ?
Connaître ses ancêtres, c’est savoir comment fonctionne notre biologie.
Désavantages
Vous pouvez vous sentir limité par la loyauté familiale. Certaines libérations thérapeutiques peuvent être un conflit dans l’inconscient familial.
Exemple : Patrick aimerait être plus satisfait de sa sexualité. S’il y parvient, il devra s’opposer à une lignée de prêtres et d’hommes sans sexualité.
Synchronicités et les Neuf
« Le hasard est le moyen que Dieu utilise pour voyager incognito » A. Einstein
Comprendre ces neuf langues nous permet d’entrer dans le royaume de la synchronicité. Carl Jung a été le premier à définir cette notion dans le cadre de sa pratique psychanalytique.
Voici quelques éléments de compréhension tirés de mon expérience. Un événement se produit soudainement hors de toute logique apparente dans le temps et l’espace. Cet événement est porteur d’un sens précis qui appartient à l’observateur ou au groupe lié par la même réalité (clan familial, groupe de travail, etc.). Chaque langue est porteuse de synchronicités.
Par exemple, Alain a un accident de voiture le 13 juillet 2000, sa voiture est une Peugeot 206 et il se blesse à l’épaule gauche rue Bât d’Argent à Lyon. Si l’on considère les 9 langues que l’on vient de voir, Alain doit comprendre toutes ces réalités présentes au moment de l’accident et lui donner un sens à la lumière de son histoire de vie. Cela vous permettra de déprogrammer : toute douleur chronique, toute peur ou émotion excessive dans votre voiture, toute répétition accidentelle dans le futur, etc.
Il ne s’agira pas de donner une simple explication métaphysique pour satisfaire une recherche de sens qui n’entraîne pas de réel changement. Il s’agira plutôt d’une recherche intérieure qui conduira à une nouvelle compréhension de soi, de sa vie, de son histoire personnelle et éventuellement transgénérationnelle.
conclusion
Différents courants en psychologie (Freud, Jung, Reich, Erickson…) et en neurobiologie (Damasio, Changeux, Hamer) ont permis de donner des sens différents à l’inconscient.
A la lumière de ces abondantes informations, il est clair que l’exploration de notre inconscient permet :
- Obtenir des informations sur vous-même, votre vie, votre enfance, votre famille
- Débloquez les conflits psychiques et physiques
- Découvrez de nouvelles ressources
- Être en relation sur le plan personnel et transgénérationnel
1- Le stade in utero : côté enfant
Notions d’empreintes digitales :
Ce que l’embryon, puis le fœtus, va vivre durant cette période est essentiel pour son futur développement personnel et relationnel.
Les chocs émotionnels et psychologiques et l’environnement affectif de la mère, la prise de médicaments, de drogues, de tabac, une hypertension artérielle, etc., tout cela laisse des « marques », appelées traces, qui s’inscrivent dans le système nerveux.
Dans le ventre de la mère : Pour les chinois c’est « le ciel d’avant »
Il est en contact avec le ressentiment de sa mère parce qu’il est en fusion avec elle ; c’est un être de pure sensation : il sera en symbiose avec lui de façon naturelle. Certaines études montrent que l’enfant a des rêves en même temps que la mère, et qu’ils peuvent même être les mêmes rêves. L’enfant est en contact avec toutes les émotions de sa mère. Leurs émotions ont un support chimique, mais elles s’inscrivent surtout dans un champ directement lié à l’énergie vitale de la mère et de l’enfant.
Cependant, le fœtus a aussi son expérience personnelle, identitaire ; en réalité, c’est dans un environnement intérieur tout à fait particulier et il est plus juste de parler d’un environnement fœtal que d’un environnement utérin.
En effet, lorsque l’embryon atteint l’utérus, il est composé de deux couches. Une couche donnera le sac amniotique et son liquide, et l’autre donnera le futur fœtus. Le fœtus est ainsi chez lui, dans un univers propice à la vie et à son développement. Il a à sa disposition tous les éléments pour se nourrir et assurer sa croissance grâce au cordon ombilical, qui se connecte au sein du placenta et à la mère. Par contre, quand on parle de la relation mère/enfant, il ne faut pas oublier que ce cordon n’a pas pour fonction d’unir, mais d’échanger.
L’environnement fœtal se caractérise par l’ homogénéité et la constance, lorsque la grossesse se déroule normalement, et est le théâtre d’une véritable vie intérieure pour le fœtus, une longue vie dans le corps de la mère pendant 9 longs mois.
Cette vie intérieure s’organisera autour de la réceptivité très développée aux sensations du fœtus, selon ce que nous savons maintenant. Cette activité sensorielle construit progressivement la structure neuronale du futur bébé.
Pour se rapprocher de cette sensorialité il faut sortir de nos schémas adultes : on associe l’objet qui la stimule à un sens, comme les sons du corps de la mère dans l’oreille du fœtus. Il faut comprendre que pour le fœtus il n’y a pas d’objets, car peu importe à quel point ils sont en contact, il n’y a pas de conscience de leur nature, il ne perçoit que les sensations. C’est dans la sensation pure.
Toutes les sensations que le fœtus perçoit sont essentielles car ce sont celles que le cerveau fait, qui créent les structures neuronales. Ces sensations s’intègrent comme des expériences et constituent une arborisation synaptique extrêmement dense, déjà à la naissance.
Développement mois par mois
A la fin du premier mois :
- Croquis d’orgue
- Formation de la colonne vertébrale
- Bases du système nerveux central
A la fin du deuxième mois :
- L’embryon devient fœtus
- Différenciation sexuelle
- Image plus claire des parties du corps
- Le tube digestif et tous les organes vitaux sont constitués, même s’ils ne sont pas encore matures.
- Initiation à l’ossification
A la fin du troisième mois :
- L’urine apparaît
- Les membres sont bien formés
- Différents systèmes continuent de se développer
A la fin du quatrième mois :
- Le système immunitaire s’active
- Des joints se forment
- Le fœtus prend les traits d’un humain
A la fin du cinquième mois :
- Mois en croissance rapide
- Premiers mouvements que la mère peut ressentir
A la fin du sixième mois :
- Prise de poids importante
- Harmonisation des proportions corporelles
A la fin du septième mois :
- Le bébé est viable
- Les testicules descendent dans le scrotum
A la fin du huitième mois :
- Le système respiratoire est terminé
- Mouvements du bébé qui tourne
- Sa tête apparaît dans le canal
A la fin du neuvième mois :
- Moins de mouvements car l’espace est réduit
- La libération, l’authentique élan de vie
- Naissance : la première indépendance au niveau respiratoire
Ainsi, pendant 9 mois, dans des conditions normales de grossesse, le fœtus ne connaît rien aux conflits de premier niveau, à « attraper la morsure ». Il est nourri par le cordon ombilical et a exactement ce dont il a besoin. Dans des conditions de conflit, ce sera très différent.
Le bébé en fusion avec sa mère, sera en contact avec ce que sa mère vit, ce que peut devenir pour le futur bébé, un programmeur, censé faire écho à son histoire transgénérationnelle.
Grossesse
Ce qui compte, c’est avant tout le symptôme. Si cela ne parle pas à la personne, cela ne servira à rien. Nous sommes dans la complexité humaine. Soyez très prudent lorsque quelque chose a été induit.
1. GÉNÉRAL
- Les taux d’œstrogène et de progestérone augmentent.
- La modification hormonale est également due à la sécrétion du placenta.
- Le nouvel équilibre hormonal n’est pas contrôlé par la mère, mais par le bébé.
2. EXPÉRIENCES DE LA MÈRE
- Le corps entre en vagotonie : la grossesse est une « tumeur » naturelle de l’endoderme, que le corps doit pouvoir accepter. Le corps a deux mois après la conception pour passer nécessairement à l’état de vagotonie.
- La pérennité de l’espèce est plus importante que l’individu : tous les conflits préconceptionnels sont écartés et la mère doit oublier de laisser la vie s’arrêter. L’enfant prend soin de son centre de gravité , qui est décentré dans l’intérêt de son bébé. C’est un programme de survie fœtale écrit dans l’utérus de la mère.
- Si la mère subit un choc biologique pendant la grossesse, elle entre en sympathicotonie, ce qui implique une vasoconstriction et une diminution du flux sanguin vers l’utérus. Les contractions utérines qui en résultent peuvent entraîner une fausse couche ou des souffrances du fœtus (selon l’intensité des contractions). S’il y a détresse fœtale, le bébé sera privé de nourriture pendant ce temps et pourra souffrir d’un manque, d’une absence de sécurité (plus tard, à la naissance, il pourra souffrir de nodules dans le foie , d’ictère, etc.)
- La plupart des symptômes pendant la grossesse sont des symptômes en état de vagotonie . Si la femme est en sympathicotonie, il n’y aura pas de grossesse ou, sinon, cela conduira à un avortement naturel.
- Au moment de l’accouchement, la mère est en vagotonie jusqu’aux premières contractions utérines ; l’accouchement est une sympathicotonie : la mère réveille à ce moment tous les conflits antérieurs à la conception et ses expériences pendant la grossesse (sauf ceux dus à la grossesse ou à l’accouchement). Il en est de même pour les fausses couches et les interruptions volontaires de grossesse.
- Baby blues : la mère rentre en sympathicotonie avec tous ces conflits dont elle s’était retirée.
– Enfant : mydriase – en vagotonie
– Fille : miosis – en sympathicotonie
3. EXPÉRIENCE DE L’ENFANT :
- Le ressentiment : puisqu’il a une vie biologique, il a du ressentiment biologique.
- Double ressentiment de la conception à la naissance = ressentiment envers votre mère + ressentiment de sa mère.
Il en veut à sa mère parce qu’il est en fusion avec elle ; c’est un lieu d’émotion pure : il sera en symbiose avec elle pour ne pas être rejeté (si sa mère a peur, il aura peur ; si elle est en colère, il le sera aussi). Il aura les mêmes rêves que sa mère et le rêve est une reprogrammation génétique de l’individu (PR. Jouvet).
Ce qu’il en veut : « Maman a peur = j’ai peur + je suis coupable » ; « Maman est en colère = je suis en colère + j’ai peur », etc.
Le fœtus a aussi son expérience personnelle, identitaire – en effet, dès la conception, des programmes biologiques sont réalisés, des conflits sont donc possibles. Le fœtus concentre sur lui-même ses émotions, celles de la mère, ainsi que celles du père (et de tout l’environnement). A travers des expériences, il se développe dans la « permission de construire » avec une conscience sous différents plans.
- Exemple : votre mère arrête de fumer pendant la grossesse : sevrage chez l’enfant (difficile).
- Son ouïe dès le sixième mois est excellente, il entend 5 fois mieux que nous : il entend des cris et le bruit de l’eau : problèmes rénaux, par exemple.
- Le ressentiment se multiplie : une année semble longue quand on est enfant et de plus en plus courte en vieillissant. Par conséquent, dans l’utérus, une année est infinie. L’enfant aura alors son ressentiment et celui de sa mère, le tout pour un temps infini.
- Expérience à la naissance : quand l’enfant naît, il sort aussi, en partie au moins, de la fusion avec sa mère ; Après sa naissance, lorsqu’il sera en sympathicotonie, il entrera en vagotonie des conflits qui appartiennent à sa mère.
C’est la crise épique la plus importante de la vie.
ACCOUCHEMENT:
Contractions, expulsion, etc. Il y a toute une séquence dans l’accouchement, qu’est-ce que cela provoque ? Tous les programmes depuis sa propre naissance. La femme qui accouche se retrouve immédiatement connectée à une autre naissance importante : la sienne. Elle se rattache aussi à celle des autres ascendants selon leur rang de naissance et l’ordre de leurs grossesses, comme elle se rattache à toutes les autres naissances : leur grand-mère, arrière-grand-mère, etc. Cela peut prendre en charge un conflit de déclenchement ou de planification.
- La maturité de la glande surrénale de l’ enfant provoque l’accouchement.
- La grossesse commence par l’action des gonades , se poursuit par celle des reins, et se termine par la glande surrénale .
- Gomme et encrier
- Naissance : séparation souvent accompagnée d’agressions.
4. PATHOLOGIES DE NAISSANCE
Dans certains cas, il est important de conseiller à la personne de revivre positivement sa naissance sous la forme d’un acte psychomagique.
- Surpoids : à la naissance (4 à 6 kg), cela signifie que la mère l’a beaucoup nourri. L’enfant aura un problème par rapport à la quantité et risquera d’être en demande permanente. De même, la mère aura le désir de garder l’enfant (relation symbiotique) et il sera plus difficile de se séparer de l’enfant.
- Cordon ombilical autour du cou : inconsciemment la mère veut étrangler son enfant. Es necesario ver porqué, ya que, a través del niño, puede ser que la madre quiera matar, por ejemplo, a un hermano, a una hermana o en relación a alguien con quien la madre esté en conflicto consciente o inconsciente (ver posiciones numéricas de naissance).
- Naissance prématurée : la mère expulse l’enfant prématurément. Les enfants ne sont pas rassasiés et poursuivent toujours l’autre à compléter, à la recherche d’une partie de l’autre à compléter. On peut proposer à la personne de vivre symboliquement les mois restants de la grossesse (en situation de mère ou de fœtus).
- Accouchement prolongé : la mère veut soutenir l’enfant. Les enfants ont du mal à prendre des décisions, car ils ont besoin de beaucoup de temps, ils doivent beaucoup méditer avant l’action. A voir aussi du côté de l’enfant s’il n’y a pas une grande envie de ne pas sortir pour rester soudée à la mère.
- Césarienne : de plus en plus…. La mère, soumise à une césarienne, est privée de la naissance de son enfant. Voir le motif médical de la césarienne (cordon ombilical autour du cou, dépassement du délai, espace trop étroit, confort du médecin,…). Une femme née par césarienne peut être en négociation pour son propre vagin (elles font alors des pathologies vaginales), car elle n’aura pas de contact avec la peau du vagin de sa mère. Dans ce cas, un massage de naissance en cm devra être fait. à cm. pour que la personne retrouve le contact comme il aurait dû l’avoir au moment de la naissance.
- Forceps : dynamique d’attente jusqu’au dernier moment. L’aide vient toujours de l’extérieur car sans l’aide des autres, ils sont morts. Il y a d’autres problèmes possibles comme vouloir être fusionné avec la mère et ne pas vouloir partir : l’aide étrangère est négative car c’est ce qui a rompu la relation avec la mère.
- Avortement naturel, spontané : outre les problèmes vécus par la femme en cas d’interruption (volontaire ou non) de la grossesse (voir IVE et Grossesse), il semble vrai que la grossesse est souvent gémellaire et qu’il y a l’élimination d’un ou plusieurs fœtus. La personne qui survit est très souvent à la recherche de l’amour éternel, de son âme sœur et peut aussi vivre la culpabilité d’avoir survécu (tests de kinésiologie). Faire le deuil au plus vite au risque de consacrer sa vie à la recherche de l’autre, chose qui ne facilite pas la vie de couple. Désespoir Anorgasmie (l’utérus porte des informations sur la mort).
- IVE(Interruption volontaire de grossesse) : met la femme dans un conflit profond qui peut la traîner tout au long de sa vie. La femme peut rester dans le masculin qu’elle avait commencé à développer pour défendre son petit (voir grossesse). Ensuite, vous pouvez vivre la séparation d’avec le mâle et prendre du poids (on dit parfois que cette prise de poids correspond au poids de l’enfant). L’IVE garde la femme dans la mémoire d’une femme enceinte, c’est-à-dire dans un programme masculin. Elle peut rester une agressivité plus ou moins consciente par rapport à l’homme et « transmettre » le programme à l’enfant qui viendra plus tard (peur de la mort, rejet de l’homme, etc.). Très souvent conflit à mort. Il peut y avoir un conflit très fort face à l’homme, surtout s’il est à l’origine de la décision, ou si le chirurgien est un homme. L’IVE peut aussi être programmateur ou déclencheur pour les hommes car il peut aussi les émouvoir, qu’ils soient responsables ou victimes. Un homme peut aussi avoir à pleurer un enfant avorté.
- Fécondation in vitro : dans le cas des grossesses multiples, lorsque les parents veulent 2 enfants et que 3 arrivent, ils se demandent lequel des 3 n’a pas le projet de vivre (et a alors un programme de décès).
- Contractions pendant la grossesse. Si la femme subit un choc, elle retourne à la sympathicotonie. Il peut y avoir une détresse fœtale ou même une mort fœtale. Contractions de l’utérus, comme s’il voulait expulser cet enfant.
- Contractions utérines : Douleur et manque d’espace pour le fœtus : alors la solution biologique est d’accoucher avant les contractions.
Qu’a vécu la propre mère de la femme enceinte au cours de ce mois de grossesse ?
Tous ces chocs qui ne sont pas très forts seront mis de côté. Jusqu’au moment de l’accouchement où elle retourne à la sympathicotonie, et tout le stress qui n’a pas été réglé pendant la grossesse se révèle, ce qui peut conduire à la dépression, au baby blues, etc.
- Oedème : En vagotonie : Résolution de certains conflits, récupération d’une place dans la société ou dans la famille.
Si une femme a des problèmes de castration, elle réglera une partie de son problème pendant la grossesse car elle est un homme à ce moment-là. L’œdème est souvent présent, mais pas en début de grossesse. Selon Hamer, l’œdème ne dure pas neuf mois, juste le temps de résoudre le conflit. Qu’est-ce qui est difficile à accepter, ou à gérer ? » Pourquoi y a-t-il un conflit actif ? Le relais de l’utérus est au centre du tronc cérébral. Les trois premiers mois avec des vomissements, dans ce cas aussi « qu’est-ce qui est difficile à accepter ?
- Saignement : « Je veux éliminer quelqu’un. » MTF supprime le lien de sang entre mon père et sa femme. Je veux mettre le caillot dehors.
- Phlébite : Un caillot se promène et avec le thérapeute il effectue l’agglutination avec sa mère, sa belle-mère et veut l’éliminer. Il fait un caillot et le fait passer dans les veines pour le mettre à l’extérieur. Ensuite, le caillot se dissout. S’il y a une baisse des plaquettes, allez vous stresser.
- Caillot : Hémorragie lors de l’accouchement précédent.
- Anémie : Carence en fer . Je ne veux pas prendre d’oxygène, la vie à l’autre.
- Hémorroïdes : Bon signe d’identité, « deyoism » (demoyage)
Faites de la place à la nouvelle identité de bébé
- Beaucoup de lait:
Exemple : pendant la grossesse il y a amniocentèse ; craignez pour le bébé, protégez-le, puis faites du lait.
- Détartrage ou déminéralisation : à quoi ne suis-je plus bon ?
- Incompatibilité de sang entre mère et enfant : s’il y a des problèmes de Rhésus, c’est très conflictuel pour la mère car elle peut rejeter son enfant. Quand on lui explique, elle se sent très mal à l’aise. Ambiguïté liée à la grossesse.
Grossesses extra-utérines
Quelle histoire ce symptôme nous révèle-t-il ? Ma proposition de travail, qui est ouverte, car ce que je propose c’est de créer de la conscience, de la liberté et de la guérison, c’est une sclérose en plaques , car il y a des petits muscles avec des petits cils dans les trompes qui parlent de ce désir de grossesse et qui vont porter cela œuf pour héberger l’espace, les tubes, les muscles. La femme veut, mais en même temps elle ne veut pas : « Je veux un enfant et je n’en veux pas. Une partie de son cerveau donne l’ordre à ses muscles ciliés de porter l’œuf à la partie hôte, à ce palais. En même temps, une autre partie de son cerveau, pour d’autres raisons, rejette cette grossesse, à cause des nuits, des problèmes financiers, des problèmes de garde, du travail.
- « CE N’EST PAS LE BON MOMENT, CE N’EST PAS LE BON COUPLE » :
- Grossesse désirée et redoutée à la fois.
- CONSCIEMMENT, NOUS NE VOULONS PAS D’ENFANT ET INCONSCIENT NOUS LE VOULONS, OU L’INVERSE.
- Relation sexuelle pleine de ressentiment dans la violence.
- « La maison est trop petite pour loger un enfant. »
- Qui est le père? Mon mari? Mon amant?
- LA GROSSESSE HORS DES USAGES ET DES COUTUMES.
- « JE NE VEUX PAS FAIRE GRANDIR L’ENFANT LÀ O IL EST CENSÉ GRANDIR » (dans la famille, dans cette maison).
- Grossesse extra-utérine : être enceinte dans la norme est source de conflit.
Exemple:
- Mon logement est trop petit ; ma chambre c’est l’utérus, et si je n’ai pas de chambre, mon fils va s’installer dans les trompes.
- L’enfant décide de s’y enfermer, dans un endroit qui n’est pas prévu pour cela. Le conflit : la grossesse est désirée et redoutée à la fois.
- Famille de 7 personnes resserrées dans un petit appartement. Le futur bébé sait inconsciemment que s’il arrive il va créer un problème d’espace, il n’aura pas sa place dans la famille. La maman, quand elle parle de son futur bébé, n’aura pas sa place dans la famille. La maman a parlé à son futur bébé, lui expliquant qu’ils se prépareraient et qu’elle aurait sa place, qu’elle serait la bienvenue… et le lendemain, l’ovule était à sa place.
- Toxémie de grossesse : Peur de la mort, de mourir pendant la grossesse, de provoquer : quelqu’un va mourir. Le placenta devient toxique.
Éclampsie
Problème grave : lors de l’accouchement, hémorragie + HTN + œdème + épilepsie éventuelle + problème rénal, etc.
« Je veux tuer quelqu’un »
C’est le placenta. Pour les deux. « Je veux tuer quelqu’un. » Je veux tuer mon mari, mon père. Hypertension. Convulsions liées à l’hypertension.
- Accouchement du siège : j’enseigne qui je suis. J’étais peut-être attendu comme un garçon. Ou « l’extérieur est sombre, piste sur la pointe des pieds. »
- Césarienne : trop violente, trop précoce. Ma maison, hors danger.
- PROBLÈME PENDANT LE TRAVAIL : FORCEPS
Freinage. Peur d’aller de l’avant.
- Né au forceps : vous avez toujours besoin d’être aidé.
Un seul bémol, tout va bien, il a besoin d’être aidé par l’extérieur car son accouchement s’est bien passé. L’autre très masculin, veut toujours tout gérer, refuse d’être aidé.
La seconde dépend si le bébé a été retiré avec la pince. Si vous avez passé un très mauvais moment, vous ne voudrez pas être aidé.
- Retards de travail : je ne veux pas sortir ou c’est la mère qui n’est pas prête. Pendant les 9 mois, l’enfant a deux sensations, la sienne et celle de la mère. Certaines œuvres montrent que l’enfant rêve comme la mère, et peut même rêver les mêmes rêves. L’enfant est en contact avec toutes les émotions de la mère. A sa naissance, il pourra s’en dissocier. Elle a le ressentiment maternel et le sien. Les deux ressentiments passent dans la conscience de l’enfant.
- Atrésie de l’œsophage : l’œsophage qui ne communique pas entre la bouche et l’estomac.La mère pense que le bébé n’aura besoin que d’elle. Je lui donnerai tout par mon sang.
- PLACENTA : Étym., Gâteau. Comme un jumeau qui avait donné sa vie. Enterrez le placenta et plantez un arbre pour trouver sa place. Le placenta permet la communication avec la mère. Si la mère est en conflit, le placenta se bat pour protéger l’enfant, > autisme, médiumnité.
- Décrochage prématuré du placenta (30%) : La femme est heureuse d’être enceinte et ralentit, en même temps : « 70% je veux que mon bébé soit en relation avec moi et, 30%, je n’en ai pas.
C’est la croyance que c’est mauvais pour l’enfant. L’enfant est porté par deux utérus à la fois. Elle juge que la relation mère-enfant est toxique, dangereuse pour l’enfant.
Placenta précédent
Le placenta est placé sur l’orifice interne du col de l’utérus, bloquant ainsi le passage du fœtus lors de l’accouchement.
«Je protège l’enfant du viol, du père ou de toute agression. »
« J’ai tout prévu sauf l’imprévisible.
- Oeufs légers : mère avec un grand désir d’avoir des enfants et père avec un grand désir de ne pas avoir d’enfants. Il peut y avoir une ambiguïté sur le désir d’enfant maternel. Réception excessive. Sans personnalité, sans projet. Il faut les faire travailler sur le fait de préciser.
C’est une FORME PARTICULIÈRE DE PERTE DE CONFLITS : souhaiter un vœu d’enfant, être enceinte d’un vœu d’enfant.
- Mola : c’est un ovule pathologique caractérisé par un processus à la fois hyperplasique (multiplication cellulaire) et dystrophique et par un dysfonctionnement vasculaire qui attaque les villosités choriales (par rapport au chorion).
Grossesse molaire : c’est un globule qui est fécondé ou non… Il y a orientation du sperme.
- Trophoblastome :
Cancer du placenta : chorioépithéliome placentaire.
Conflits:
- Si une personne est née après un ou deux enfants décédés, son PLACENTA DOIT ÊTRE PLUS IMPORTANT.
- « JE NE SUIS PAS SRE DE RÉALISER UNE GROSSESSE. » Ensuite, il faut plus de nourriture, plus de placenta pour qu’il y ait plus d’échanges nutritionnels entre la mère et le bébé.
- « JE LOGE MAIS LA MAISON EST VIDE, JE LOGE MAIS IL N’Y A PAS DE DÉSIR POUR LES ENFANTS DE MON MARI » (cela provoque des grossesses nerveuses).
Cordon ombilical autour du cou
Dans sa vie les personnes qui ont eu le cordon ombilical autour du cou, sont capturées dans le cou ; la solution est de ne pas emporter de liquide avec soi : cela tue ; Tout au plus avec la carte bancaire c’est supportable, mais vous ne pouvez pas avoir d’argent, ce sang vital qui est dû est un lien qui m’étouffe ; Donc s’il y a de l’argent, si je gagne de l’argent, je vais me noyer, car c’est le sang du cordon ombilical qui me noie.
- L’enfant doit être sacrifié pour que le couple vive.
- Il faut que l’enfant meure pour que le couple reste ensemble. Si l’enfant vient menacer l’équilibre du couple. L’enfant peut poser problème par rapport au couple.
Hyperprogestérologie :
Bloquer pour éviter la grossesse. »
Stérilité : être resté enfant.
Incapacité à assumer le rôle d’un adulte. On reste au stade infantile :
« Un enfant ne fait pas d’enfants. » On peut aussi chercher la notion de parents empêchant leur enfant de grandir.
«Je suis captif de (une situation…)»,
« Quelle est ma cage, à qui, de quoi suis-je prisonnier ?
Refus de transmettre l’ensemble familier,
Il est préférable de ne pas transmettre inconsciemment les problèmes hérités.
Conflit de faire revivre à nos enfants ces horreurs.
L’exode continue, diaspora, génocide, guerre, viol.
Ex : « Ancienne mémoire de génocide ».
Peur de la réalité, d’incarner :
Dévaloriser le fait de ne pas pouvoir séduire l’autre. Danger de séduire. Perte de territoire. Le nid n’est pas prêt.
Peur de la mort liée à la grossesse ou à l’accouchement.
Conflit de procréation = peur de mourir une fois fait père.
Ne pas avoir le droit moral de faire l’acte sexuel.
Exemples:
- Mme X est incapable d’avoir des enfants : « Je n’ai pas le droit de procréer » ; c’est l’interdit de l’inceste, de l’inceste symbolique. Les dates de naissance doivent être notées. Cette femme épouse un homme de vingt ans son aîné. On peut regarder à quel jour ou mois de naissance cela peut correspondre, cela peut concerner le père ou le frère aîné.
- Une femme arrive, s’assied, j’écris ma première phrase qui est : « Il y a tellement de choses que je ne sais pas par où commencer. Il a un problème de secret familial, son père n’est pas son père, donc :
je ne sais pas = notion de secret,
Pourquoi = j’écoute papa,
Il y a tellement de choses = on ne sait pas ce que c’est, on a un secret,
Quoi, qui = c’est aussi le secret, une question
Il y en a tellement = la notion de quantité, j’écoute les gonades, les ovaires ou les testicules
Pourquoi commencer = problème de conception.
Cela vient d’un problème de stérilité, lié au secret des parents.
Si lorsque la personne était dans le ventre de sa mère, ses parents étaient dans un non-désir d’enfant (conscient ou non), il peut y avoir une programmation de stérilité chez leurs enfants (la personne) : « Je ne veux pas que l’enfant naisse . »
Mieux vaut ne pas avoir d’enfants qu’un enfant handicapé.
« Si j’ai un enfant, je meurs. »
Mme STÉRILE :
La sœur aînée de la mère (tante numéro 1) est décédée à l’âge de 20 ans. La sœur aînée du père (idem) est décédée à l’âge de 25 ans
Sa sœur aînée = fausse couche
Conclusion : s’il fait un enfant, il mourra ; alors il est stérile mais veut le faire pour sa mère qui est sous le pouvoir de son père : endométriose
Jumeaux
Le sens peut être lié à l’hyperthyroïdie dans la famille : « Il faut faire des enfants rapidement et, pour gagner du temps, nous avons deux grossesses en une.
Comme la lapine qui a deux utérus et entame une nouvelle grossesse alors qu’une première grossesse est déjà en cours. Les lapins sont le garde-manger du renard, et vous devez faire beaucoup pour avoir peu de survivants.
Dans le cas des aigles, le premier né mange le second. Ce second vient donc, pour le premier, le servir, en faire un premier repas.
Dans le cas des perroquets bleus, le second est plus petit et ne survit qu’en cas de décès du premier : c’est l’enfant de réserve , au cas où.
Le jumelage peut faire suite à un conflit de perte ou de peur de perdre un enfant : on fait un enfant de remplacement . D’une certaine manière, il y en a un qui existe et un autre qui n’existe pas, c’est-à-dire un substitut, dans l’ombre, au cas où le premier meurt (symboliquement, bien sûr).
Exemple de deux frères : le premier s’appelle Côme, le second Pacôme. Chronologie : Conception – Accouchement – Lactation – Éducation de l’enfant
QU’AVONS-NOUS DE SÉQUENCE PENDANT CE TEMPS
Idées : que peut-on poser comme question ?
1. ILLUSION DE LA FEMME PENDANT LA GROSSESSE :
- Esthétique. Je ne me reconnais pas. Je vais avoir un ventre, des formes, je vais me déformer. Peur dans la relation de couple à cause des formes, parce que je suis fatiguée, moins désirable.
- Une sexualité différente.
- Statut de la mère. Ne ressemble pas à ta mère, ne sois plus une femme. Il y a un changement hormonal.
- Peur que l’enfant soit anormal. (Si peur de l’encéphalite, angiome au niveau de la tête, par exemple).
- En surpoids.
- Peur de perdre l’enfant (enfants hyperactifs ou asthmatiques. Il fait constamment du bruit pour montrer qu’il est vivant. Parce que la mère supporte mal ses mouvements, ses caresses, mais en même temps il le vit mal et, chaque fois qu’il se tait , elle est affligée. parce qu’il a peur de mourir. Tout ce qui est bruit respiratoire, va chercher cette histoire).
- Peur des nausées.
- Si je suis enceinte, mon père saura que j’ai eu une relation sexuelle. Et malgré le fait d’être marié depuis 5 ans !
- Peur d’être trompée parce qu’elle n’est pas attirante.
- Peur de perdre son emploi.
- Peur de perdre votre liberté.
- Peur de mourir
- Peur de ne pas l’avoir, de souffrir ou de mourir au moment de l’accouchement.
- Peur de saigner, perte de sang. (caillot)
- Être mère, si vous vous sentez comme un enfant, est impossible.
- Des femmes non incarnées dans son corps. Métaphore.
Ressentiment et plasticité neuronale
De nos jours, il nous est déjà nécessaire d’introduire la notion de ressentiment lorsque nous parlons de Biodécodage puisque nous savons tous que l’accès à ce ressentiment est la condition du changement. Nous le savons parce que nous l’avons vu, soit en tant que thérapeutes, soit en tant que personnes désireuses d’améliorer notre vie. Nous savons tous à quel point c’est important, mais nous savons comment ?
Je n’ai pas la prétention de donner la réponse, cependant, j’aimerais partager quelques unes de mes réflexions sur des mots que j’aime : neurones, synapses, plasticité neuronale et autres gros mots que vous découvrirez. Tout d’abord, quelques définitions :
NEURONE : cellule nerveuse qui comprend un corps et des processus cellulaires, un axone et des dendrites. L’être humain en a environ cent mille. Les neurones, alimentés par les signaux nerveux des systèmes sensoriels, ont quatre fonctions : la transmission d’informations externes ou internes, l’analyse de ces informations et leur éventuelle mémorisation et, enfin, la transmission de la décision aux muscles.
SYNAPSIS : lieu de connexion, lieu d’échange d’informations entre neurones, plus précisément entre axones et dendrites. Chaque neurone reçoit environ 10 000 synapses d’autres neurones. A travers ces connexions, l’information circule de deux manières : électrique et chimique.
Un peu d’histoire : on a longtemps cru et on disait que les neurones, ces cellules nerveuses, ne se régénéraient en aucune façon, que nous étions nés avec un capital limité de ces unités de renseignement, et que dès l’âge de 20 ans ils ont commencé à mourir inexorablement. Malheureusement, c’est ce que beaucoup de gens pensent encore.
Et pourtant, l’extraordinaire développement des neurosciences associé à une technologie d’imagerie médicale de plus en plus précise a permis, après vingt ans, la découverte d’une réalité bien différente : le dogme de la perte progressive de neurones avec l’âge a été remis en cause lors de l’observation de la neurogenèse chez l’adulte. Non seulement les neurones peuvent développer de nouvelles dendrites à des fins de connexion, mais de nouveaux neurones peuvent apparaître. On appelle plasticité neuronale l’ensemble de ces modifications neuronales.
Je suis d’accord que cela n’a rien à voir avec du ressentiment mais ne zappez pas, restez concentré, nous sommes là :
Le réseau synaptique commence à s’établir dans le ventre de la mère et vers la naissance du bébé 40 000 synapses s’établissent par seconde environ. C’est comme un circuit en forme d’arbre, une caractéristique objective de chaque perception, de chaque expérience de la vie. La plasticité neuronale permettra d’augmenter la modification permanente de ces synapses en fonction des éléments vécus.
Dans sa théorie des « marqueurs somatiques », Antonio Damasio déclare : « Toute perception est associée à un état somatique particulier et inscrite sous la forme d’une carte neuronale (réseau synaptique). La mémoire de cet état aide à produire de l’émotion. La perception serait émotionnellement neutre. La lecture ou la remémoration à travers les systèmes neuronaux particuliers de l’état somatique associé aux traces laissées dans le réseau synaptique serait un élément déterminant de l’expérience émotionnelle. »
« L’état somatique » n’est-il pas ce que nous appelons « les sensations corporelles internes ? Et n’est-ce pas en étant conscients de nos sensations corporelles que nous avons accès au ressentiment ? « La lecture ou la mémoire… » ne sera-t-elle pas le déclencheur ?
C’est ainsi que nous sommes arrivés à la notion de rail du Dr Hamer, ces rails ressemblent à des voies synaptiques. Mais quelle bonne nouvelle la plasticité de ces rails !
Cela signifie qu’au-delà de l’inné, et de toutes les informations de base, ce que nous acquérons avec nos expériences laisse une marque qui modifie ce qui était là. Ainsi, l’être humain peut participer activement à son avenir, y compris celui de son réseau de neurones. C’est l’état émotionnel de la personne, son ressentiment, qui va permettre d’accéder au processus qui a encodé un problème et, à ce moment-là, il y aura l’opportunité de s’associer différemment et de réorganiser les connexions synaptiques concernées.
En pratique, puisqu’il s’agit d’un processus de transformation, il intervient à chaque fois que l’on observe une amélioration. Pour illustrer, je vais expliquer le développement d’une consultation thérapeutique.
Adrien, un homme de 40 ans, arrive à la consultation, faisant preuve de la nature la plus généreuse, mais avec une immense tristesse dans les yeux qui lui donne un air d’adolescent romantique. Il vient lui rendre visite car il ressent souvent un « vide dans l’âme », ce qu’il trouve inapproprié puisqu’il prétend avoir tout le nécessaire pour être heureux. Ces états s’accompagnent de douleurs articulaires, sinusites, envie de disparaître…
Je vous propose de m’expliquer la dernière fois que cela vous est arrivé :
A: “Anteayer, domingo, me levanté con ganas de no levantarme nunca más, me arrastré abrumado por algo insalvable…” El modo indiferente con el que me lo explica denota que no tiene sensaciones, busco el acontecimiento desencadenante: ¿Qué sucedió el sábado la nuit?
A: « Rien de spécial, des amis proches nous ont invités. » Ce « rien de spécial » pour commencer la phrase, c’est comme avoir la mouche derrière l’oreille. C’est quelque chose que j’entends chaque fois qu’il y a quelque chose de spécial. Le cerveau ne fait pas la différence entre spécial et non spécial. J’insiste et après quelques minutes de réflexion :
R : « Oui, la conversation a pris une tournure étrange… nos amis ont commencé à se disputer… à passer des comptes… je ne comprends rien, je me sens très mal à l’aise… » En voyant ce changement dans le temps et une certaine émotion au bout de son nez, j’en profite : Comment ressens-tu dans ton corps que tu es mal à l’aise ?
A : « Je sens que je m’écroule dedans, quelque chose me ronge dedans, ça se rétrécit » Je le vois se replier dans le fauteuil, il met ses mains de côté et de côté de sa tête (au dessus de ses oreilles), puis au bout d’un moment il il met son doigt dans sa bouche, se ronge furieusement les ongles avec un regard lointain… pour moi, il est sur un rail, il est dans un état somatique accompagné d’un codage au niveau synaptique, il est en ressentiment corporel. Je continue : Quel âge as-tu ?
A : « Peut-être 6 ans, je vais en voiture avec mes parents… ils se battent, j’ai peur… leurs cris me paralysent… c’est de ma faute… je dois disparaître… » Sa voix se noie dans un sanglot, en même temps qu’un souffle indéfinissable se dégage qui me donne la chair de poule (c’est mon repère d’objectif atteint). Je garde le silence, il est impératif de respecter ce moment de prise de conscience, ce moment de résurgence d’une réalité échappée, puis les yeux rouges ça revient à soi :
R : « J’avais totalement oublié cette histoire… elle se répétait souvent dans la voiture, je ne pouvais aller nulle part, j’étais coincé. » Cette dernière phrase me rappelle ses douleurs articulaires. Mais il ne faut pas que je vous explique quoi que ce soit, cela semble sortir d’un cataclysme et je vous laisse dans cette saine confusion qui caractérise une réorganisation cérébrale. Je vous encourage à aller vous reposer, il est tard dans la journée.
Rendez-vous trois semaines plus tard, heureux de m’annoncer une excellente nouvelle : il ne se ronge plus les ongles ! L’un des symptômes résultant de l’état somatique associé au choc n’est plus nécessaire. Il me montre son index avec un ongle qui a poussé. Je n’ai plus besoin de pioche ! (J’ai oublié de vous dire qu’il est guitariste) Il a concentré sa cicatrisation sur ses ongles mais a reconnu ne pas avoir eu plus de crise de « vide dans l’âme ». Il y en a eu, plus tard, puisque la vie nous propose toujours de mettre à jour une expérience, comme pour donner une touche finale à la guérison. Mais il les a rapidement neutralisés, puisque son cerveau connaissait le chemin des relations. Peu à peu, ces crises ont complètement disparu, laissant sa créativité pleinement disponible.
Des changements profonds sont possibles et je les vois souvent au bureau. Mon côté fortement cartésien trouve très confortable que la neurobiologie confirme nos observations. Mais il y a plus encore : l’espoir que la médecine réalisera ces découvertes et que seront jetées les bases d’une nouvelle voie thérapeutique que nous ne qualifierons plus jamais de sectaire !
Pour apprendre plus:
- Antonio Damasio : « L’erreur de Descartes », « Spinoza avait raison » Odile Jacob
- Jean Pierre Changeux : « L’homme de vérité » Odile Jacob, « L’homme neuronal », Hachette
- François Ansermet et Pierre Magistretti : « A chacun son cerveau. Plasticité neuronale et Inconscient »Odile Jacob
- Joseph Ledoux : « Neurobiologie de la personnalité » Odile Jacob
- Boris Cyrulnik : « De chair et d’âme » Odile Jacob
4 niveaux d’organisation du cerveau pour traiter et mémoriser l’information
1. Confusion / perception de l’information
La base de l’arborisation synaptique est formée et chaque expérience de vie est ainsi transcrite sous forme de cartes neuronales. C’est une étape de confusion dans laquelle :
Réel = imaginaire
Passé = présent = futur
2. Hiérarchie / opposition des informations
Comparaison (limites)
Noir / blanc (problème à solution à problèmeà …)
Modification de l’arborisation synaptique
3. Association / Similitude des informations
Stade d’apprentissage
Chaînes pathologiques inconscientes
Spécialisation et simplification de l’arborisation synaptique
4. Différenciation
Ici et maintenant
Équilibre passé (information), présent (réalisation), futur (rêve, projection)
Réorganisation de l’arborisation synaptique
Pour aller plus loin je vous donne rendez vous :
– sur les sites :
www.biodecodage.com
www.christianfleche.com (en espagnol)