L’immobilité nous rend malade
Mais qu’est-ce qui nous fait ouvrir les yeux le matin ? Pourquoi ne restons-nous pas sur le flanc, dans nos draps blancs, à croire que l’univers dort ? Mais bon sang ! qu’est-ce qui nous fait sortir du lit, puis de notre chez-nous, choisir telle vie plutôt qu’une autre, aller vers telle personne ou encore prendre tel livre ?
À mon sens, deux moteurs se partagent nos décisions :
le désir d’aller vers … et la répulsion, le dégoût qui nous fait nous éloigner de …
Nous pouvons nous lever matin pour fuir le lit de l’ennui qui nous lie à la nuit, ou bien nous pouvons nous lever pour aller vers la douche, le petit déjeuner ou les rencontres. Je crois que chaque instant de toute vie s’appuie sur cela :
– la recherche du positif dans chacun de nos plans de réalité (gustatif, financier, sexuel, spirituel, respiratoire, intellectuel, …)
– la mise à distance, l’éloignement du négatif dans chacun de nos plans de réalité.
Ce sont là les deux mobiles de toute existence, observez-vous, pourquoi lisez-vous cet article ?
Le mobile nous rend mobil et la maladie immobile ! À moins que ce ne soit l’inverse : l’immobilité nous rend malade. L’immobilité, l’arrêt de nos pulsions et de nos répulsions, nous cloue au lit, nous fige au passé et nous rive à l’éloignement de nous-même. C’est-à-dire de nos émotions.
Car l’émotion conflictuelle, c’est l’émeute de nos cellules bâillonnées, le hurlement de notre histoire bafouée, incomprise, volée. L’émotion conflictuelle est biologique, c’est le sursaut dernier de notre corps délaissé, agressé, …
Le biodécodage cherche le mouvement qui s’est interrompu dans chaque pathologie.
(Pathologie = l’étude (logos) des passions (pathos) ; émotion = même étymologie que mouvement, motion, émeute.)
La conclusion de toutes mes consultations, de l’écoute des non-dits, de ce qui n’a su être dit ailleurs tient dans le message suivant :
« Bâillonnez vos émotions, avec elles vous serez en prison, celle du corps malade ou de l’esprit souffrant par exemple. Donnez la parole à vos émotions, en cabinet, dans la vie, en toute occasion et sous toutes les formes, thérapeutiques, littéraires, religieuses. Libérez-les, elle vous libérerons. Car là où elles sont, vous êtes. »
Christian Flèche
Pour aller plus loin je nous donne rendez vous :
– sur les sites :
www.christianfleche.com (en espagnol)