L’inconscient : ami ou ennemi de notre conscient ?
La réponse se trouve peut-être dans notre corps.
Les symptômes, la maladie, peuvent-il nous aider à retrouver de la conscience ? Surtout, si nous saisissons le rôle du passage en inconscience : ne plus souffrir, évoluer, s’adapter. Il nous faudra alors traverser nos souffrances, mal-être, illusions et faux-semblants, afin d’accéder à ce qu’aucune mémoire ne peut dérober ni faire durer : l’UN=conscient*
Au siècle dernier un journaliste écrivit : « on ne se sert que de 10 % de notre cerveau. » Comment en être sûr ? Il faudrait pour cela s’être servi des 100 %. l’erreur est simple, elle vient de la découverte des cellules gliales qui constituent 90 % de notre cerveau, les scientifiques de dire « nous nous servons pour réfléchir de 10 % de notre cerveau c’est-à-dire des neurones ».
Alors, comment être conscient de l’inconscient ? Où est votre attention en général ? En ce moment ? Êtes-vous conscients des mots que vous lisez, des idées, de vos opinions, de vos sensations, de la position de votre corps, ou encore de vos émotions ? autre chose ? Cela est vraiment important car pour certains : « là où est ta conscience est ton énergie. » (A. Robin)
Ainsi tu peux déplacer ta conscience et devenir attentif :
– à ta respiration,
– à tes soucis,
– à tes joies,
– à l’instant,….
Certes, mais combien de temps ?
Car tant que cela viendra d’un effort, cela aura une fin. Car, à mon sens, la bonne question n’est pas : « comment devenir conscient ? », mais « qu’est-ce qui m’empêche de lettres ? », à qui profite le crime ?, quel est l’intérêt à notre démission envers l’instant ?, oui de notre négligence à être nous-mêmes en relation avec nous-mêmes ?
Elle est double : ne pas souffrir et ne plus souffrir.
Faut-il y remédier et comment ?
De par mon expérience professionnelle j’ai observé que tout choc refoulé est toujours suivi d’un inconscience partielle pour ne plus souffrir à nouveau. « Je suis en classe, interrogé, humilié. Seul et sans issue, je souffre. Alors, je ne me mettrai plus jamais dans cette situation : je travaille bien, ou je quitte l’école, ou je devance les humiliations en me moquant de moi, ou encore je vis seule, …
Je me mets en situation d’évitement : « plus jamais ça ». Et surtout un évitement mental : « cela n’existe pas. » Ainsi, notre champ de conscience se réduit, se raccourci, passant progressivement de 160° de conscience panoramique à 150,130, 90,20 et parfois zéro lors de la folie.
il est des choses que nous ne voyons plus, bienfaisante cécité, il en est d’autres que nous voyons en plus, salutaire hallucination, car : « je ne veux pas souffrir, je ne veux plus souffrir, jamais. »
J’ai manqué d’amis, alors maintenant je suis sans cesse entouré. J’ai manqué de chaleur, je vis sous le soleil, je mets trois pulls, ou encore j’ai des bouffées de chaleur. J’ai manqué de parole, je suis entouré de son, lorsque ce n’est pas le corps lui-même qui ajoute ce qui me manque par des acouphènes ou ôte l’insupportable par de la surdité, de la cécité, des paralysies par exemple.
Conclusion
Nous voyons ce que nous avons appris à voir. Nous percevons ce que nous pouvons percevoir avec sécurité et maintien de notre intégrité. Notre champ de conscience est la conséquence des blessures de notre histoire. Le passé limite notre conscience au présent et nos projets futurs. Alors que la conscience, elle, laisse peut-être des traces émotionnelles mais ne peut être mémorisé, car elle n’est que d’un lieu et d’un temps. Elle est l’air que nous inspirons sans cesse renouvelé d’une fraîcheur vivifiante.
Christian Flèche
Pour aller plus loin je nous donne rendez vous :
– sur les sites :
www.christianfleche.com (en espagnol)