Sinus
A. « JE REDOUTE CE QUI S’IN SINUE . »
Mauvais pressentiment. Conflit de puanteur plus important que pour le nez. « L’affaire sent mauvais », au sens propre ou au sens figuré. Peur frontale (alors que la peur par-derrière touche la rétine). Conflit de peur frontale et olfactive. Peur d’une menace vague, dissimulée, latente : « ça sent mauvais ! », sans qu’on puisse bien comprendre ou prévoir. Peur de ressentir de la douleur, problème à venir, etc. « Je ne peux plus le sentir. »
Exemple :
« ma belle-mère s’insinue dans notre couple, je l’ai dans le pif ».
« Ça me pue au nez. »
« Ce n’est pas sain. »
« L’autre veut avoir une emprise sur moi. »
Conflit d’avoir gâché sa vie.
« Ça pue donc je me bouche le nez. »
J’ai assisté à quelque chose de répugnant, de dégueulasse, par conséquent, je me protège, je ne veux plus sentir cette odeur.
B. Il faut s’adapter à une nouvelle pression.
Pression à l’intérieur des os des sinus : ils ne sont pas assez grands pour contenir toutes les informations qui viennent.
C. Conflit de direction, de repères.
Difficulté d’orientation, problématique au repaire : les pigeons. « Je manque de discernement. » « Je ne peux pas me faire confiance. » « Je me suis laissé embarquer. »
OEdèmes : pleurer sans larmes, « je pleure en moi ».
Sinus frontal
« Peur d’un danger dont je ne suis pas capable de me protéger par le regard. » Ce sinus est lié à la pensée, aux concepts, au spirituel, à l’espace, à l’intellectuel.
Le conflit est dans le projet : ça va sentir mauvais. À un niveau élevé, il y a là comme une respiration nasale biologique (en relation avec l’hypothalamus) : « est-ce que mon prévisionnel va marcher ? Et j’ai peur que cela ne marche pas ». Épée de Damoclès. Personnes ayant des problèmes existentiels.
Sinus maxillaire
Ce sinus est davantage relié au contact, à l’affectif, terre à terre, matériel, maternel. Danger à côté, peur pour un proche. Angoisse de perdre son temps, son avenir. Conflit de puanteur dans un contexte où je voudrais agresser ou, du moins, dissuader. Avoir quelqu’un dans le nez.
À droite : pour obtenir quelque chose.
À gauche : pour se débarrasser de quelque chose.
Sinus ethmoïdal
Le danger est au-dessus, très intime, très proche, profond.
Sinus sphénoïdal
Danger derrière, au centre, impossible à préciser. Conflit de puanteur, de danger que je pressens dans un contexte de peur anticipative, où j’ai la croyance de ne pas être à la hauteur.
Sinusite
On se sent collé à…, sans recul. Se faire une montagne de tout. Exagérer. Les femmes et les hommes ayant subi ce conflit (avec ou sans symptômes organiques) ont besoin de se protéger d’un problème qui n’existe pas mais qui pourrait exister à l’avenir. En un mot : « je me protége du problème virtuel que j’ai imaginé moi-même ».
Tout d’abord ils projettent le pire dans le futur, cela par pure imagination, ensuite ils s’y préparent par toute une organisation, une tension, un stress. Tout comme dans le conflit précédent (nez), on trouve ici des personnalités intuitives qui pressentent les événements de façon souvent juste (intuitif, visionnaire), ou fausse (anxiété, phobie, etc.).
Ressource thérapeutique : prendre du recul face au virtuel et reconnecter le réel.
Pathologies des os propres du nez : déviation de la cloison nasale
Conflit de dévalorisation dans le marquage de son territoire. On n’a pas pu, pas su sentir venir l’agression dans son territoire. Le nez est dévié vers la droite : recherche d’affection. Vers la gauche : on se protège du danger, méfiance. « Ma vie est mal cloisonnée. Je mélange travail et affectif. Par exemple ; je veux que tout le monde m’aime dans mon travail, ou j’étudie mes enfants, la vie de ma femme pour en faire un ouvrage, etc. »