Le psoriasis
« Je refuse le contact avec moi. Pour ne pas être rejeté, je ne dois pas être moi sinon on va m’agresser , me faire du mal : il faut changer de peau. »
Conflit de se sentir séparé de soi, de son identité. Je refuse le contact pour ne pas être rejeté.
Conflit d’agression.
Conflit de contact obligé.
Pour le psoriasis, nous allons toujours chercher les conflits d’agression et pas uniquement les conflits de séparation. C’est ce qui maintient souvent le conflit. Cela peut être : « le contact m’est insupportable ». Ressenti d’agression, besoin de se protéger.
Sur un corps atteint de psoriasis, on trouve beaucoup plus de cellules mortes qu’habituellement. C’est très épais. Ça devient presque comme du cuir, comme quelqu’un qui joue de la guitare et qui a du cal sur les doigts. Il y a : « Je suis à la fois séparé de moi et agressé ».
« Pour rester en contact avec (mon père…), je dois me séparer de moi sinon je suis en danger, je suis son objet. »
Pistes à explorer prudemment
Manque de protection paternelle. (Salomon Sellam)
Je veux changer de peau.
Colère en lien avec la mort.
Conflit de double séparation :
deux conflits de séparation dont un en conflit actif, l’autre en guérison (deux événements différents). À ce moment-là, les plaques de psoriasis apparaissent. C’est-à-dire qu’une personne fait un premier conflit de séparation, puis elle le solutionne. Ensuite, elle fait un second conflit de séparation avec un second événement, mais enregistré sur la même zone cérébrale et cutanée. Conclusion : cette personne est en présence émotionnellement et biologiquement d’un conflit de séparation en solution et d’un conflit de séparation actif.
« Je ne suis pas intégré dans les plans de l’autre. »
« Le monde ne m’intéresse pas, je rejette et je me sens rejeté en décalage. Je me sens mis à mort. Je refuse de prendre la responsabilité de m es sentiments. » Bernard Vial
Séparation vécue en féminin et en masculin.
Conflit d’indépendance et en même temps conflit de dépendance.
Conflit de séparation et conflit d’identité.
Comme pour le conflit des ganglions : « qui suis-je ? »
Conflit de l’intouchable : « je rends le contact dégoûtant pour ne pas être touché (souvent mémoire d’attouchement ou agression sexuelle) ou parce que je ne mérite pas que l’on me touche ». « Je ne suis pas digne d’être aimé. » « Quelqu’un de dur avec moi. »
Psoriasis sur la jambe :
Gauche : empêché(e) de me séparer de…
Droite : obligé(e) de me séparer de…
Quand on demande à la personne, la ressource ou l’objectif, ou ce qui lui manque, on a une idée du problème. Si on lui demande de quoi elle a manqué, ou ce qu’elle souhaite, et qu’elle dit « tranquillité », par opposé, on sait qu’elle en a manqué, donc elle a pu être agressée. Et si elle dit : « ce qui me manque c’est du contact, c’est de la chaleur, de la présence », on a une idée qu’elle a vécu une séparation. C’est un cadre de contraste judicieux.